Le développement durable est un enjeu vital à l’heure d’une pandémie qui a changé les modes de production et de consommation durable.
Voici les objectifs du développement durable à l’ère de covid-19 :
Assurer le bien-être des personnes nécessiteuses
Malgré les effets néfastes du covid-19, les gouvernements responsables de la gestion de la pandémie covid-19 ont confirmé que la reprise ne doit nécessairement pas se faire sur le dos des plus pauvres.
En effet, plusieurs actions ont été prises au profit des personnes vulnérables dans différents pays. Les Etats ont dû répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels ainsi que livrer des équipements sanitaires.
Les changements climatiques à leur tour n’étaient pas d’une moindre importance. Dans ce sens, ONU-Eau a mis en garde contre la détérioration de la situation, en garantissant la disponibilité, la qualité et la quantité d’eau nécessaire aux besoins élémentaires.
Assurer l’éducation et privilégier une politique de relance
L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a créé un groupement Covid-19 afin de proposer des conseils et une orientation technique aux gouvernements. Ce mouvement a renforcé les efforts des décideurs pour assurer l’éducation des élèves déscolarisés temporairement.
De plus, afin de corriger les inégalités sociales après une hausse du chômage, les Etats ont mis en place des aides aux revenus, des indemnités temporaires, des crédits d’impôts pour les travailleurs indépendants et un soutien financier aux entreprises.
La crise sanitaire : l’objectif du programme de développement durable 2030
6 ans après l’élaboration du programme 2030 pour le développement durable, il ne reste que 9 ans pour le concrétiser de manière efficace et assurer la réalisation de ses objectifs clés.
L’agenda 2030 devra rester au sommet des priorités des gouvernements et être repensé au regard des nouveaux enjeux mis en exergue par la crise sanitaire, tant sur le plan économique que social.
La pandémie a révélé la vulnérabilité des systèmes alimentaires et industriels, les manques de la protection sociale et surtout le besoin d’un système de financement durable.
Bien qu’il ne soit pas parfait, l’Agenda 2030 a dû fournir une orientation et un cadre clairs, des mesures ambitieuses et une cohérence politique qui s’allient avec le contexte actuel.